C'est dans la première moitié du XVIIème siècle que le Comte Charles III Borromeo commença la construction de ce gigantesque édifice, en même temps que l'élaboration des jardins. C'est ainsi que sur petite une île caillouteuse fut érigée une des œuvres baroques les plus singulières d'Italie.
Cette immense palais sert encore de demeure d'été à la famille Borromeo, et seules la moitié des salles sont ouvertes au public, la famille se réservant une cinquantaine de chambres à titre complètement privé, ce qui correspond en fait à la totalité de l'étage du haut.
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L'entrée du palais et la cour extérieure, très sobres par rapport à l'ensemble, sont ornées de palmiers et de quelques plantes tropicales. On entre donc rapidement sous les voutes, avant de pénétrer dans le Palais.
Après avoir monté quelques marches, on arrive dans la partie supérieure du Palais, où l'on peut admirer de riches pièces, parfois complètement surchargées, comme la salle du Trône, ou d'autres, comme la bibliothèque, sont plus sobres et seulement décorées de quelques tableaux.
En levant les yeux, on voit que les plafonds peints et les lustres sont, quant à eux, toujours somptueux.
Lorsqu'on descend dans les parties basses du Palais, on ne peut que rester stupéfait devant les grottes: une série de six pièces en enfilades, construites à l'origine pour pouvoir prendre le frais pendant les étés les plus chauds. Chaque centimètre carré de ces pièces est décoré de mosaîques et d'incrustations faites de lithium, de stalactites et de pierres sorties du Lac Majeur, afin de donner une ambiance "sous-marine" à l'ensemble.
Partout ce ne sont que coquillages, statues et bustes, sous des voûtes toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Dans la plus grande des grottes, la cinquième, on peut encore admirer d'inestimables trésors historiques, tels les restes de la nécropole de Golasecca, âgé de plus de 2400 ans, ou une pirogue datant de l'âge de fer. Dans la dernière grotte, au milieu de riches arnachements de chevaux, on trouve une magnifique maquette du Château Fort d'Arona, seule témoin de ce que fut cet édifice au XVe siècle...
On remonte ensuite par un escalier en spirale qui remonte vers la salle de bal, puis on accède à une longue galerie entièrement consacrée à l'exposition d'une série de tapisseries flamandes du XVIème siècle, faites de soie et d'or. Celles-ci sont consacrées à des scènes de luttes entres animaux fantastiques. La porte du fond s'ouvre alors sur les Jardins du Palais...
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