Cette île, autrefois un rocher aride, commença à être transformée au XVIIeme siècle par le Comte Charles III Borromeo, qui la baptisa "Isabella", en l'honneur de son épouse Isabella d'Adda. Elle devint plus tard Isola Bella.
En débarquant sur l'île, on se trouve tout de suite face à un village aussi minuscule qu'adorable, qui semble écrasé sous l'imposante masse du Palais et de ses jardins.
Une halte gastronomique s'impose dans le petit restaurant face au ponton, dont la tonnelle peinte à la manière d'un fond marin est des plus acceuillantes. Malheureusement pour cette fois, le temps nous obligea à nous contenter d'une des chaleureuses salles intérieures... le repas n'en fut pas moins délicieux !
A l'extérieur, on se promène le long de l'eau, devant quelques boutiques et stands pour touristes. Plus loin on s'arrête devant un petit port dont une bonne partie de la digue s'est écroulée, lui donnant un air encore plus pittoresque... Comme sur l'Isola dei Pescatori, les ruelles sont étroites, coincées entre quelques maisons plus hautes que larges.
Enfin on arrive devant l'église, qui dresse son clocher contre le Palais. Dedans, le temps semble s'être arrêté autours de la relique du Martyre San Vittore (XIXe siècle) que l'on peut encore voir, doucement éclairée derrière l'autel.
On ressort et, quelques marches et mètres plus tard, on est sur le parvis du Palais, grande esplanade carrée décorée de palmiers... De là, le reste du village semble encore plus démesurément petit.
On aimerait s'arrêter plus longtemps, mais il y a encore beaucoup à visiter pour la journée, et nous dirigeons donc vers l'entrée.
|